Faire un régime, garder la ligne, se remettre en forme… Dans les premiers temps, les bonnes résolutions nous préservent des craquages.
Mais les envies de sucré guettent et sont terriblement bien connues de tous ceux qui ont goûté aux joies des restrictions alimentaires.
Voici quelques éléments de réflexion pour les gérer sans trop de casse…
Avant-propos : Une petite sagesse pour commencer
« La seule façon de résister à la tentation, c’est d’y céder » disait l’écrivain irlandais Oscar Wilde.
Cette phrase s’applique merveilleusement bien à la gourmandise alimentaire. S’il est vrai que faire preuve de volonté est absolument primordial dans la poursuite d’un objectif alimentaire, il est quand même un peu illusoire de penser que l’on va arrêter d’aimer le chocolat ou les pâtisseries.
On ne peut pas arrêter d’aimer les sucreries, mais on peut apprendre à gérer les envies de sucré.
Pour mieux comprendre
Pourquoi le sucré ?
Il y a plusieurs raisons qui nous poussent à craquer sur le sucré, et elles ne sont pas toutes mauvaises !
Le sucre est le premier plaisir gustatif que connait le nouveau-né. Il faut croire que c’est un bon souvenir, à voir comme on se réfugie dans le sucre pour se réconforter après une dure journée ou une situation éprouvante.
Un premier pas consiste à développer une bonne conscience de ces moments et des raisons qui nous conduisent directement du sofa au placard à friandises.
Il y a un autre facteur déterminant dans cet amour inconditionnel que nos papilles semblent porter au sucre. Il s’agit de l’accoutumance. Le sucre fonctionne un peu comme une drogue ou encore comme les épices.
Plus on en consomme, plus on va devoir augmenter les doses pour obtenir le même niveau de satisfaction. Les produits industriels apportent des quantités de sucre très importantes pour nous faire plaisir… Mais une fois perchés sur la balance, nous rions moins.
Bonne nouvelle : comme toute accoutumance, cette trop grande tolérance au sucre qui se transforme en besoin de sucré intempestif peut être combattue avec succès.
Adapter son régime alimentaire à sa personnalité
Pour éviter de craquer sur le sucré, il y a une règle fondamentale qui s’applique particulièrement aux régimes amincissants : il faut organiser son alimentation de manière à se faire plaisir (avec des repas savoureux) sans se faire du mal (maux de ventre et/ou longues heures d’angoissante culpabilité).
Vous aimez le chocolat ? Soit. Il est possible d’en consommer sans porter atteinte à sa taille de guêpe.
Privilégier la qualité pour une véritable satisfaction
Quatre plaques de chocolat bof-bof ne valent pas deux ou trois carrés de votre chocolat préféré. Si vous en doutez, essayez et passez au test plusieurs modes de consommation de sucré (quel que soit votre aliment fétiche).
Le rééquilibrage alimentaire et les régimes amincissants sont en fait des portes ouvertes vers de nouvelles saveurs et de nouveaux comportements alimentaires.
Publicité et marketing : y croire un peu, beaucoup ou pas du tout
Il parait que les biscuits X ou les bonbons Y peuvent nous rendre heureux. En fait, pour dire la vérité, il faut bien mois de sucre que ça pour être heureux !
Les grignotages trouvent quelquefois leur inspiration dans les spots diffusés à la télévision, ou dans les images imprimées dans les magazines et aux arrêts de bus.
Alors que si on y réfléchit bien, est-ce vraiment ce beignet à la confiture ultra-sucrée qui pourra combler notre envie de bien-être ?
Encore une fois, devenir conscient de ses motivations et aspirations réelles peut calmer l’envie de sucré et nous ramener sur une voie plus saine et plus maitrisée.
Conseils pratiques pour limiter les craquages
1. Craquer quand on le décide
Organiser ses moments de craquage facilite la tenue d’une bonne conduite le reste du temps. Ainsi, sans mauvaise conscience, vous pouvez vous autoriser une gourmandise à un moment donné et choisi.
Cela vous aidera à tenir le grand démon du craquage éloigné pour un temps. En d’autres termes : il vaut mieux prévenir que guérir.
2. Aliments futés
La pomme est bien connue pour sa participation aux régimes alimentaires. Sucre, eau et vitamines : que demander de plus quand on est sur le point de craquer ?
La pomme se décline en mille et une variétés : on peut donc diversifier les plaisirs. Et si toutefois on s’en lasse, d’autres fruits légers et faciles à transporter peuvent prendre le relai : poires, clémentines, etc.
Les noix et les fruits secs sont également de très bons compagnons. Vous pouvez emporter avec vous, sur votre lieu de travail par exemple, un assortiment de noix (noisettes, cajou, Brésil, etc.) et ainsi apporter de bons nutriments à votre corps tout en évitant les barres chocolat-caramel que vous auriez regrettées très vite.
3. Changer de décor et se distraire
C’est toujours une bonne idée, si vous êtes sur le point de craquer pour du sucré et que vous souhaitez éviter ça, de vous changer les idées en vous déplaçant (ou en faisant quelque chose de radicalement différent si vous devez rester au même endroit).
Par exemple, faire un tour peut faire passer l’envie de sucré, et 5 minutes peuvent suffire. De la même manière, les associations de comportements sont à surveiller et à modifier si nécessaire.
Si vous avez l’habitude de dévorer des poignées de bonbons en regardant un film le soir, vous pouvez essayer de remplacer ce grignotage par des mots-croisés, ou encore vous offrir une boule anti-stress qui vous occupera les mains… sans vous plomber l’estomac.
4. La pensée positive est toute-puissante
Comme dans bien des situations dans la vie, il est préférable de regarder dans la direction que l’on souhaite prendre. A regarder le précipice de trop près, on finit souvent par tomber dedans.
Ainsi, lorsqu’il s’agit de gérer les envies de sucré, une méthode consiste à se remémorer et à visualiser son objectif (perdre du poids, réaliser une performance sportive, rentrer dans ses jeans, etc.) au lieu de se concentrer sur le négatif (sentiment de culpabilité et d’impuissance).
Conclusion
Chaque cas est particulier et c’est pourquoi chaque solution doit être personnalisée pour atteindre l’objectif fixé.
Il ne faut pas oublier qu’on ne vit a priori qu’une seule fois : craquer de temps en temps est permis dans la mesure où cela permet de gérer la frustration et, donc, de poursuivre sur la voie d’une alimentation saine et équilibrée.
Des aides externes sont disponibles en cas de difficultés difficiles à surmonter : psychologues, nutritionnistes, acupuncteurs…
Laisser un commentaire