Savez-vous quel est le facteur le plus important qui détermine en grande partie votre état de santé à long terme et sur lequel vous pouvez facilement agir ? Vous vous en doutez, je veux évidemment parler de la nutrition.
Aujourd’hui on ne peut pas parler de santé sans traiter le sujet de la nutrition.
Au niveau préventif c’est LA chose primordiale, vous devez en être conscient.
La santé ne doit pas dépendre des médicaments. Nous sommes de nos jours dans une société qui traite uniquement le symptomatique, limitant la prévention à des conseils bateau : « Mangez 5 fruits et légumes par jour », « Mangez moins gras ». Quel type de gras ? Pourquoi ? Les lipides sont néfastes ? Depuis quand ?
La plupart de ces « conseils » sont vraiment absurdes, il en résulte une fabuleuse augmentation de l’obésité et tout le cortège de maladies qui va avec (maladies cardiovasculaires, diabète…) avec en tête la brillante idée de suggérer à des sédentaires de manger des céréales à chaque repas.
Le seul fait de manger certaines choses toute votre vie influe énormément sur votre état de santé futur.
Plus généralement, une bonne santé s’inscrit dans une hygiène de vie de qualité avec une alimentation saine et une activité physique.
Dans cet article je vais vous montrer l’impact (positif comme négatif) que peut avoir la nutrition sur votre vie !
L’intestin est la porte d’entrée du corps
Le bon fonctionnement du système immunitaire dépend en grande partie de l’intestin car c’est dans celui-ci que tout démarre.
J’aime bien comparer le corps à une maison : l’intestin peut être soit une fenêtre entrouverte où seul l’air peut passer, soit une porte grande ouverte où tout le monde peut rentrer. Tout dépend ce que vous y faites passer.
Dans son état normal, l’intestin est imperméable et il ne laisse passer que les petites molécules (principalement les nutriments essentiels : acides aminés, vitamines, minéraux…)
Le problème, c’est quand il devient perméable, poreux, à partir de là il ne remplit plus son rôle et toute molécule (même indésirable) peut potentiellement pénétrer dans la circulation sanguine.
Or, avec tout ce qui passe le seuil de votre bouche, cela peut très vite arriver.
Comprendre ce phénomène simple permet de cerner l’origine de la majorité des maladies auto-immunes : psoriasis, maladie de Crohn, polyarthrite rhumatoïde, thyroïdite d’Hashimito, spondylarthrite ankylosante, maladie cœliaque et encore beaucoup d’autres.
Comme on le sait, un malade cœliaque qui ne consomme plus de gluten voit ses symptômes disparaître, ce qui est toute somme assez logique.
Pour les autres maladies sus-citées, il a été prouvé que l’arrêt du gluten entraîne une diminution importante des symptômes, voire une rémission totale, puisque comme les malades cœliaques il y a souvent une intolérance au gluten dans ce type de maladie.
En effet quand l’intestin redevient imperméable, le cercle vicieux de l’inflammation s’arrête et tout rentre dans l’ordre, ou presque (ce n’est pas si simple).
Il existe également la sensibilité au gluten, qui se caractérise par des troubles digestifs, de la fatigue chronique, des baisses de moral, une irritabilité, toute une pléthore de symptômes qui peut rendre le quotidien très désagréable. Ici, il n’y a pas d’intolérance à proprement parler mais le gluten n’est pas toléré et il entraîne ces symptômes qui sont extrêmement génériques.
Si vous avez ce type de symptômes et que vous ne comprenez pas pourquoi, je vous invite à faire le test suivant : éliminez le gluten et les produits laitiers de votre alimentation pendant plusieurs semaines, si ces symptômes disparaissent c’est parfait, continuez ainsi ! Vous saurez au moins que vous êtes sensible au gluten.
Les substances favorisant la perméabilité intestinale
C’est bien beau de savoir qu’avoir une passoire en guise d’intestin est dangereux étant donné les pathologies que j’ai évoquées au-dessus, mais qu’est-ce qui rend l’intestin perméable ?
Réponse : énormément de produits consommés quotidiennement, à savoir :
- Le gluten, donc tous les produits à base de blé, d’orge, d’avoine, d’épeautre, de seigle, sont concernés.
- La caséine, présente dans les laits animaux, les yaourts, le beurre, les glaces…
- Les pesticides, ces joyeux produits participent à perméabiliser l’intestin, en plus d’être neurotoxiques et cancérigènes. Le gros problème est qu’ils sont omniprésents dans l’environnement.
- Le bisphénol A, un composant des plastiques (que l’on peut identifier par le numéro 3, 6 ou 7, inscrit à l’intérieur du triangle formé par des flèches sur un contenant en plastique. Il revêt également l’intérieur des canettes et autres boîtes de conserve. Il est extrêmement toxique et il est aussi impliqué dans l’augmentation de la perméabilité.
- Le mercure : retrouvé dans les amalgames dentaires, les vaccins, les lampes et les poissons, il participe au phénomène (en plus d’être extrêmement toxique).
La liste n’est pas exhaustive mais je vous présente ici les principaux.
« Mais on mange quoi alors ? »
C’est la phrase qui revient le plus souvent, les adeptes de malbouffe s’en servent beaucoup pour justifier leurs mauvais comportements alimentaires : « Il faut bien mourir de quelque chose. » ou encore « Tout est pollué, autant se faire plaisir. »
Ces répliques fatalistes sont dénuées de bon sens, cela devient difficile mais on peut tout à fait se faire plaisir en mangeant et être en bonne santé.
Je conseille de plus en plus de se défaire des habitudes françaises vraiment mauvaises pour la santé : baguette + beurre + confiture + lait tous les matins, pâtes tous les jours…
Les japonais ne consomment pas tous ces produits, ils vivent plus longtemps et en meilleure santé, regardez le nombre de centenaires sur l’île d’Okinawa !
Comme quoi, un régime alimentaire de bonne qualité optimise vos chances de vivre en bonne santé le plus longtemps possible.
Voici en vrac tout ce qu’il est possible de consommer selon mon point de vue (liste non exhaustive) :
• Tous les fruits et légumes : le bio devient une nécessité pour limiter l’exposition aux pesticides.
Prenez de préférence de saison, le prix sera moindre et le goût sera bien meilleur.
Le choix est énorme : bananes, clémentines, kiwis, pommes, poires, pêches, ananas, salade, mâche, panais, courge, endives, brocolis, choux, carottes, tomates, aubergines…
• Les œufs, la viande blanche et modérément la viande rouge : les œufs sont à consommer à volonté, la viande plus modérément, surtout la rouge du fait de la grande quantité de fer.
Là aussi le bio prime, les produits seront de meilleure qualité et il faut à tout prix éviter les antibiotiques et autres toxiques présents dans la viande des animaux élevés en batterie dans de mauvaises conditions (cf grippe aviaire, grippe A, vache folle…)
• Les poissons et autres fruits de mer : colin, crevettes, langoustes… Pour les poissons gras (pour les poissons tout court d’ailleurs, mais surtout les gras !) il faut prendre les plus petits (en bas de la chaîne alimentaire) pour limiter la quantité de mercure car les éléments toxiques se stockent préférentiellement dans les graisses. Il faut donc privilégier : sardines, maquereaux, anchois, harengs.
Il faut faire attention au thon et en limiter la consommation. Le saumon est à consommer modérément, de préférence sauvage. Le label MSC est à rechercher pour avoir des poissons de qualité (pensez au surgelé, c’est avantageux au niveau prix).
• Les huiles végétales : mais pas n’importe lesquelles.
Mieux vaut se concentrer sur les huiles d’olive, de colza, de lin, de noix et de coco.
Pour la cuisson, les huiles d’olive et de coco font l’affaire, les autres pour l’assaisonnement.
Ces huiles sont à prendre bio, extra-vierge et de première pression à froid, ceci est un gage de qualité.
Les huiles de tournesol, de pépin de raisin, de maïs et d’arachide sont à éviter, elles sont riches en omega-6 ce qui tend à déséquilibrer le rapport omega-6/omega-3 déjà beaucoup trop déséquilibré dans les pays occidentaux et de ce fait cela favorise l’inflammation.
• Les oléagineux : les amandes, les noix, les noix d’amazonie, les noisettes, les noix de cajou sont toutes très intéressantes nutritionnellement parlant et en plus bonnes au goût.
Plutôt que manger des cookies ou du Nutella, optez pour un fruit et des oléagineux, c’est cent fois meilleur !
• Toutes les épices et autres condiments : l’ail, l’oignon, le curcuma, le paprika, la cannelle et les centaines d’autres épices peuvent toutes être consommées, pour relever vos plats, faire une sauce ou quoi que ce soit, les bénéfices sont nombreux et chacune a sa particularité. Elles sont toutes riches en antioxydants.
• Certaines céréales et pseudo-céréales : au niveau des céréales lorsqu’on enlève celles qui ont du gluten (ou protéine semblable), ça libère de la place ! On trouve encore le riz, le sarrasin, toutes les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots rouges…), ce qui laisse encore bien le choix.
Pensez à la patate douce, bien qu’elle n’entre pas dans cette catégorie.
En lieu et place des aliments que je déconseille, la liste ci-dessus possède énormément d’avantages à tous les niveaux : perte de gras, plus d’énergie au quotidien, les idées plus claires, un besoin de sommeil diminué, une meilleure mémoire et encore bien d’autres effets positifs.
Donc, pour être en bonne santé ?
Comme nous venons de le voir, la nutrition que vous choisissez est déterminante pour votre santé, elle peut jouer en votre faveur (énergie, bien-être, légèreté, résistance aux infections, aux virus, belle silhouette) ou en votre défaveur (ballonnements, perte d’énergie, fringales, surpoids, risque augmenté de maladie, fragilité vis-à-vis des infections).
Je n’ai évidemment pas abordé toutes les notions importantes concernant la nutrition : l’index glycémique, l’équilibre acido-basique, les produits avancés de la glycation, les compléments alimentaires, les mensonges des autorités de santé et des industriels sur l’alimentation sont autant de sujets importants et intéressants à traiter mais c’aurait été beaucoup plus long.
Je voulais partager avec vous l’élément fondamental de la nutrition à savoir l’intestin : il est central autant du point de vue anatomique que du point de vue de son importance physiologique !
Pour être en bonne santé, il suffit de lui donner les bons aliments c’est-à-dire majoritairement les aliments que l’Homme a consommé pendant des millions d’années, donc pas d’aliments industriels, de gâteaux, de biscuits sucrés, de sirops… Je voulais attirer votre attention sur les aspects négatifs de la consommation de gluten et de caséine principalement, et sachez que leurs méfaits ne se limitent pas à une augmentation de la perméabilité intestinale.
Bien entendu certaines personnes n’ont pas de symptômes mais vous pouvez à tout moment les avoir, surtout en consommant quotidiennement des pâtes, du lait et du pain.
De plus en plus de personnes tolèrent de moins en moins ces aliments-là, et leur corps le leur fait remarquer ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas à faire un tour sur Lifestyle Conseil, j’y ai développé plus en profondeur ces sujets-là à travers de nombreux articles !
Dites moi si cet article vous a servi et n’hésitez pas à l’appliquer dès que possible.
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